Soirée Cirque
Depuis plusieurs jours déjà, il régnait comme une nervosité sur Lingua Franca. Rien de bien défini, rien de bien terrible, bien sur, mais tout le monde sentait que quelque chose approchait, que quelque chose allait se produire.
Samedi matin, l’impression s’est confirmée : il se passait quelque chose, mais quoi ? Personne ne savait, personne n’avait la plus petite idée de ce qui se préparait.
Enfin, en début de soirée, le murmure a commencé de vibrer, devenant rumeur, puis parole et enfin cri : « Le cirque est sur Lingua ! Le cirque est sur Lingua ! »
C’était donc ça, c’était donc vrai ! La légende se faisait réalité !
Depuis les premiers balbutiements de SL, cette légende circulait, de bouche à oreille, la légende d’un chapiteau apparaissant de place en place, et invitant à la fête et à la musique, durant une soirée et la moitié d’une nuit, puis disparaissant dans les brumes du matin.
Samedi donc, chacune et chacun, comme plongés dans un sommeil hypnotique, a ressorti du fond des malles, des armoires, qui une tenue de dompteur, qui une tenue de clown, tantôt une écuyère, tantôt une magicienne, et toutes et tous ont suivi le chemin des brumes pour se retrouver devant le chapiteau, au milieu des roulottes.
L’attente a commencé, mais très vite la musique est entrée sur la piste, portée par Pti Lu, aussitôt rejointe pas Madame Loyale, sous les traits de Justine Sixpence, qui s’est chargée d’annoncer tous les arrivants et participants, avec force calembours.
Dès lors, il ne restait plus qu’à se laisser porter par la magie.
La bonne humeur était générale, les vêtements splendides, et, dans le respect de la légende, Ayiki a donné le signal du vote pour le plus beau costume, et tout le monde a été bien embêté, tant les tenues étaient belles.
Casta a été élue reine de la soirée, suivie par Brume et Jean
Puis, trop vite hélas, la musique s’est terminée, et tout le monde est reparti vers ses occupations, non sans avoir reçu les cadeaux offerts par MeshRebel et Ayiki’s, et en emportant au fond des yeux cette petite étincelle, trace indélébile du rève éveillé.
Au matin, plus de trace du chapiteau, plus de trace du cirque, on pourrait même dire que rien n’était vrai si, à chaque évocation de cette soirée, un sourire n’éclairait les visages.
En guise de conclusion: