Mise au point -2-


Après un bon kilomètre -à la vitesse de 12 km/h- sur un chemin serpentueux et sablonneux, bordé de blés dorés ondulant et courbant lascivement au gré d’un doux Zéphyr, nos vaillants aventuriers, toujours guidés par le sympathique Alexandre, arrivent à la jolie ferme des Bellon où tous, Grands et Tichats, sortent et courent à leur rencontre en criant, riant et applaudissant à toutes mains et pattes dans un joyeux concert de  »Pof pof pof pof pof !!! » -pour les Tichats, donc- et de  »Clap clap clap clap clap !!! » -pour les Grands- (Ça va, vous suivez toujours, mmm???).

Le Chef : M’sieur dames, frères et sœurs Tichats, enchantés de faire votre connaissance

L’Abbé : Bonjour ! Bonjour ! Bonjour à toutes et à tous, Dieu vous bénisse, Grands et Tichats !

Le Chef : Merci ! Merci ! Merci de votre accueil !

Alex : Et voilà ! Ici la famille Bellon (présente tout le monde) et là, ma petite famille à moi (présente aussi)

Tout le monde parle et regarde les voitures

L’Abbé chuchote à Abel : t’as pô fini d’trembler, nan ?

La Chef : Y s’croit en Artois ! ((ptdr)

Abel : Zêtes tous malades, c’est rien que des voleurs de goûter!!! On va tous mourir !!!

Un petit gamin Tichat s’approche de Abel et lui saute dans les bras

Le Gamin : Pourquoi t’as peur toi, on est pas méssants !

De quoi t’as peur ?

L’Abbé : Fais gaffe, il a surment un bazooka ! (ricane)

Abel : Bah euh bah heu j’ai pas peur hein, c’est juste que je suis pas rassuré

Alex : Allez venez mes amis, que je fasse visiter

Le Gamin : Bah c’est rien alors, et il fait un gros bisous à Abel, qui fond

L’Abbé chuchote : Y tremble plus, c’est déjà ça…

Calvados chuchote aussi : Oh ba face à un adversaire assoiffé de sang comme il a dans les bras, il a dépassé le stade de la trouille

(Les deux rigolent)

Sylvain chuchote aussi : Oui pask un rombier qui suk les fraises avec un flingue en pogne… Une fois, à Shanghai… (parle tout seul vu que personne l’écoute et s’en vont visiter la ferme)

Calvados : Sylvain, arrête donc de radoter et viens goûter les produits locaux

Alex : Ici, la distillerie !

Calvados : Ah je connais ça, j’y suis né

Justin : Sacrée bestiole dis donqueu !

Calvados : Vous bouillez quoi ici ?

L’Abbé (S’esbaudissant comme de Funès devant le château de Montignac) Agadez moi ça mes enfants ! Agadez moi ça !!! Tous ces cuives !!! Tous ces teuyots !!! Que céty beau !!! Que Céty joli !!!

Calvados : Ah bah oui pi ça sent bon, hein

Sylvain toujours chuchotant : Alors forcément, quand Tchou Fhar Sii a sorti un surin ça pouvait que dégénérer…

Le Chef : Et vous sortez combien de litres par jour ?

Henry (murmurant) : Tiens c’est pas con ça, J’va leur fait du chou farci pour ce soir.

Calvados (murmurant aussi) : Il te reste du Julienas ?

Henry : Oh bah tu penses bien mon cadet !

L’Abbé (Qu’a tout entendu et murmurant) : Mmmmm du chou farci, mon plat préféré !

Alex : Ha bah du Calva !!! Pis du bon ! Tiens, goûtez-moi ça ! M’en direz des nouvelles

Calvados : Ah bah j’en ai aussi : chuis normand ! On va pouvoir comparer

L’Abbé : Oooh ya de la cuite dans l’air, là !

Calvados : Mmmm il est bon ! Plus sec que l’nôtre, mais bon !

Alex : Ho bah ouais, S’pas l’Mont Saint Michel qui va nous fâcher quant y s’agit des bons produits hein !

Calvados : Houlala non ! S’t’histoire de Mont Saint Michel, c’est un motif de fâcherie pour rigoler entre nous ou pour faire marcher les touristes, mais on est voisins d’puis trop longtemps pour s’arrêter à des broutilles comme ca

L’Abbé : J’ai un super pote du séminaire qu’est Prieur au Mont Saint Michel, l’abbé Chamel.

Calvados : Ah oui, parait qu’y a l’abbé Trave aussi et des pommes (rigole sous cape)

L’Abbé (éclate de rire !!!) Nan nan sérieux, Chamel c’est bien son blaze ! Mais note que c’est moins drôle quand on l’appelle le Père Chamel, hein !

(tout le monde ptdr)

Calvados : Bon, dites les enfants, c’est bien gentil tout ça, mais si on veut r’partir c’est maintenant, ou bien on dort ici si y a de la place pour nous

Sylvain (toujours marmonnant) : Alors c’est à s’moment qu’j’ai dit « E pericoloso sporgersi if you please ! Paskeu kaméme, hein, wollenzi ! ». Pis c’est là qu’Jo l’trembleur il a sorti l’artillerie.

Alex : Habah nan, vu l’heure vous s’rez jamais à Hainsy-Gransoleil avant au moins trois plombes du mat’ ! Z’allez dormir ici !

Calvados : Houlala ! Abel va pô aimer ça !

Justin : Bah, Abel y s’est trouvé un copain qui le lâche pas, dis ! L’est plutôt marrant l’minot, nan ?

Calvados : Oui, pis l’Abel il est rigolo aussi : il a fondu comme un fusible et il pense plus du tout à ses conneries. Je dis pas le nom pask on sait jamais, hein

Sylvain (murmurant) : Et c’est pile à s’moment là qu’la belle Dorothy a fait son apparition

Le Chef : Heuuu dites les gras, ch’crois qu’Sylvain a buggé !

Calvados : Oooh, va falloir l’calmer aussi l’Sylvain !

L’Abbé : Bah tiens, Nicéphore : c’est ton pote après tout, faizy donc un coup de reset !

Calvados : Bon, du coup on monte le camp vite fait et après on casse la croûte avec les Tichats et leurs grands, bien sûr.

Alex : Nan nan, z’embêtez pas : on va dresser les tables pour manger pis vous dormirez dans l’dortoir des saisonniers ! Z’allez être comme des coqs en pâtes !

Calvados : Tu nous fais quoi Henry ? Le plat préféré de l’abbé ?

Henry : Habah j’ai discuté ak la femme d’Alex : chou farci !

Calvados : Ah ba oui, c’est vrai, et Julienas : on en avait causé juste avant

Nicéphore colle alors un coup de pied au cul d’anthologie à Sylvain qui, après un bond d’un bon mètre, débeugue aussitôt

Sylvain (massant son postérieur) : Habah c’est que ch’commencerais bien à avoir les crocs, moi. Pis soif surtout ! Tiens, c’est bizarre ça d’avoir soif comme ça

(La famille d’Alex installe des grandes tables dehors pour tout le monde, sauf les grands, logique ! suivez, un peu)

Alex : Tiens, Agénor, fais-moi donc voir un peu ta carte, là…

Agénor : Ben la v’là ma carte. Tu veux tracer la route ?

Alex : Hé ben mes copains !!! Ava pas du tout ça !!! L’est périmée vote carte !! St’eu route là, elle existe plus !!! Du coup, si vous continuez comme ça, vous allez vous rallonger d’au moins 50 bornes !!!

Calvados : Oh ba tu sais, quand on est partis on suivait une carte d’Italie, alors…

Agénor (grommelle) : Forcément : on m’a mélangé mes cartes, alors…

Calvados : On a mélangé tes cartes ou bien t’avais pas sorti la bonne, plutôt… (rigole sous cape)

Agénor : Gnagnagna ! C’est malin ça, tiens !

Calvados : Mais je rigoooooole ! Bon, à part ça, vous faites le point ?

Agénor et Lambert ressortent alors tous leurs instruments.

Alex : Non, y a pas : le mieux pour vous, c’est d’couper à travers la forêt et de passer par Tienbon-La-Barre.

Calvados : C’est pas la forêt où y a du danger ?

Alex : Nan nan, steu forêt-là les voleurs de goûter s’y risquent pas, à cause du Dahut !

Calvados : Ah ok ! Ça va alors, le Dahu on connait : on en a un aussi à Lingua Franca

Alex : Oui, c’est plutôt sympa comme bestiole. Mais par contre les voleurs de goûter en ont une trouille bleue

Calvados : Bah, du coup ça nous fait une route sûre. Si les deux autres ostrogoths nous apument pas encore une fois

Agénor et Lambert installent le Trigonométreur et LA pierre magique de Grand Papy, et tout le monde s’assoit alors dans un silence religieux pour ne pas rater LE spectacle

Lambert : Bon, alors déjà, je mets en route l’appareil

BZZZOOUUUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

Les deux zouaves règlent alors ledit appareil puis font des relevés au sextant aussi et notent plein de trucs. Tout le monde les regarde avec intérêt.

L’Abbé : Ça fait des jolies couleurs au moins !

Arthur : Oui, c’est gai, c’est très… champêtre.

Henry : Bah, on prendrait bien l’apéro en regardant, nan ?

Le Chef : Ha bah en v’là une idée qu’elle est bonne !

(bruits des verres et des bouteilles)

Agénor, concentré comme une tomate de Marmande dans un Cassoulet Toulousain, maintient son pendule au-dessus de la pierre magique tandis que Lambert s’active sur le TriPais (Trigonométreur Pendulaire A Impulsions Sustentatoires).

L’Abbé très discret : Dites, si on prenait des paris sur le résultat ?

Les deux zouaves notent toujours plein de trucs, se concertent, chuchotent et continuent leurs manipulations

Arthur : On a l’droit de faire des paris ? C’est pas interdit par l’église ?

L’Abbé : Mais nan, pask c’est pas des vrais paris : on mise de touuutes petites sommes et pis ça s’ra reversé à une œuvre caritative.

Arthur : Haaa ! Habahoué, vu comme ça : 20 $L qui s’foutent encore dedans ! Dont 5 $L que ça leur pète à la poire !

Henry : J’te suis sur les 20 !

(Alex est explosé de rire)

L’Abbé : Quitte ou double : ça leur pète à la poire ET qu’ils se foutent dedans !

Philistère : Habahoué, mais qu’ils se foutent dedans, c’est trop facile ! Mais j’suis kamême sur 20 $L, pour le fun !

Le Chef : Tenu !

Adrien : Et j’ajoute une bonne bouteille, en plus !

(Vibrations et bruits bizarres venant de la pierre)

Arthur : Oui mais, dites les gars, ça marche pas votre truc : personne parie qu’ils vont réussir

L’Abbé : Habah personne t’en empêche, hein.

Arthur : Nan nan, j’ai d’ja parié le contraire !

Sylvain : Allez !!! J’viens d’Shangaï : chuis joueur, MOI ! Pis faut bien les motiver aussi ! 20 $L que ça marche leur connerie !

Arthur : Ah bah voilà : maintenant on va rigoler !

Henry : Ch’teu suis, Sylvain !

Alex (piqué au jeu) : Moi aussi ! Plus une caisse de vieux Calva maison !

Les paris sont ouverts

L’abbé : Atadez : y s’passe un truc, là !

(Le sol se met à vibrer)

Abel (qui passe par là): Oooh : une vibration en sol !

Justin (qui passe aussi) : Tékon shteu jure !!!

L’Abbé : Tu m’ôtes les mots de la bouche, Justin !

(Agénor et Lambert sont pris de vibrations également)

Abel : Aïe aïe qu’ils aillent pas se blesser

(Vibrations plus fortes… Une sorte de boule lumineuse les entoure)

Athur : Haaannn : ils vont nous faire pleuvoir des anciens astronautes ces cons-là !

(BZOOOOUUUUUIIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNN)

(La luminosité s’intensifie)

Henry : ‘Tain j’ai pô mes lunettes de sommeil !

(VLABADABOOOUUUUMMMMMMM)

(Éclairs, fumés, bruits de ferraille, tout le monde se retrouve sur le cul)

Arthur : J’ai gagné !!! J’ai gagné !!!

L’Abbé : ON a gagné ! Nuance !

Sylvain (xptdr) : J’ai perdu !!!!!!

Arthur : Nan nan : j’avais dis en premier qu’ça allait peuter !

Philistère : Hééé ,atadez !! Oùkisson ces deux cons, du coup ????

Arthur : Oh merde oui ! Sont pas dans l’arbre ?

Agénor (au loin, au milieu des « cot cot cot codeeeec ») : Hééééééééé les gars ! Hééééééééé !

Calvados : Ah en v’là d’jà un ! Et l’autre ? LAAAAAMMMMMBEEEEEERT !!!!

Lambert (voix semblant venir des entrailles de la terre) : Hééééééééé !!! Hooooooooooo !!! Hééééééééé Hooooooooooo !!! Hééé, les vieux gars !!!! Sortez-moi d-là !!! Chuis dans l’puits !!!!

Abel : Ah oui, v’nez voir : il est dans le puits

Calvados (xptdr): dis-lui d’mettre les pieds dans l’seau, ça l’changera d’mettre les pieds dans l’plat !

Abel : Hé, r’gardez l’abbé : le sot est au fond du puits !

L’Abbé : J’osais pô la faire, celle-là…

(Tout le monde éclate de rire)

Nicéphore : Oui : un sot dans un seau, quoi… C’est à marquer d’un sceau, ça…

Calvados (crie à Lambert) : Surtout lâche pas la corde, vieux copain !

Lambert (voix étouffée) : Ben figure-toi qu’j’en ai pas l’intention : chteufé rappeler qu’c’est d’la flotte qu’y a en d’sous !!!

Au même instant, Agénor passe en courant poursuivi par une poule visiblement pas contente du tout.

Nicéphore : Agénor arrête d’embêter les poules !!!!!!

Agénor : Méééheuuuu ! C’est pas moi : c’est eeeeeellle !!!

Alex : Ha, mais c’est la noiraude !!! Elle un peu caractérielle

(Alex et tous les Tichats de la ferme se roulent par terre en pleurant de rire)

Plus vite la Noiraude ! Allez allez !

(Agénor repasse en courant dans l’autre sens les papattes agrippées à son Adrian)

Lambert (voix assourdie) : Heuuu, dites les vieux gars : vous pensez à moi ?

Calvados : Ah oui, merde ! On l’avait presk oublié s’con-là ! (descend le seau avec la manivelle)

Le Chef : Oui oui : on va t’remonter, t’inquiète pas !

Couiiiine couiiiine couiiiine…

Calvados : Monte là-d’dans !

Lambert (pas rassuré) : Heu c’est stable ton truc au moins ?

Calvados : Justin, avec moi : il est lourd s’con-là !

Justin : Ha ça… Pour ête « lourd »…

Couiiiine couiiiine couiiiine dans l’autre sens…

Agénor (trosième passage dans le sens inverse toujours la noiraude picorant son caxe) : Mééééééé vata !!! vata !!! pppccchhhhhh !!!

Calvados : Bon, Lambert : tu peux lâcher steu corde et descendre maint’nant !

Lambert : Ben oui mais j’arrive pas à descendre, les gars !

Alex ferme et autoritaire : LA NOIRAUDE !!! Ca suffit ! T’as assez joué avec les invités ! Va coucouche ! Et plus vite que ça !

Calvados : Comment ça t’arrives pas à descendre ?

(cooot déconfit de la noiraude)

Justin : Kila encore s’boulet ???

Calvados : Justin, aide-moi : j’tiens l’seau et toi tu lui tires sur la tête…

Justin : ggggnnnnnniiiiiii ! (tire de toutes ses forces) Dites, un coup d’main s’rait pas d’refus l’Abbé, vous qu’avez d’la poigne

Unissant leurs efforts, les trois arrivent enfin à séparer Lambert du seau. Ainsi libéré, il fait alors deux pas, mais le seau revient à toute vitesse se coller à son postérieur.

Le Chef : Allons bon ! C’est quoi ça encore ???

Calvados : Oh putain les gars : Lambert est magnétisé ! Henry : range tes couteaux tout de suite !

Le Chef : Heuuu oui, mais c’est un seau en BOIS !!!!

Amédée : Alors ça doit être les clous… Ou alors : il attire le bois… Jamais vu ça !!!

L’Abbé : Scientifiquement parlant, c’est plutôt intéressant

Calvados (chuchote) : D’accord, l’abbé, mais en attendant : on est dans une sérieuse merde !

L’Abbé : Surtout qu’on doit traverser la forêt ! Alors imagine un peu…

Amédée et Justin arrivent à redécoller le seau de Lambert.

Le Chef : Dites les gars, par contre on vient de r’marquer un truc de bien : c’est qu’du moment qu’il a UN truc en bois d’collé au cul : il attire plus les autres trucs en bois ! On dirait qu’ça s’annule, du coup…

Amédée : Alex, t’as pas une bûche ? Ou une planchette, plutôt, ça s’ra plus commode pour lui…

Alex : Hobah c’est pas ça qui manque ici : on bouille à l’ancienne, hein ! Que du traditionnel, alors, pour s’qu’y est du bois, c’est vraiment pas un problème…

Amédée : Ah bah c’est une bonne nouvelle, ça on y fout une planchette et il est peinard ! Pis nous aussi, par la même occasion…

Le Chef, Amédée et Justin redécollent le seau et foutent une planchette sur le cul de Lambert

L’Abbé (chuchotant à Calvados) : Viens par là, toi : faut que ch’teu cause discrètement…

Calvados (chuchote aussi) : Oui l’abbé, kikiya ?

L’Abbé (toujours chuchotant à Calvados) Dis, ça s’rait p’téte le moment de faire un tour dans la r’morque de Grand Papy, si tu vois sak j’veux dire…

Calvados (continuant de chuchoter aussi) : Oui, l’abbé, j’vois pas d’autre solution moi non plus… Mais on va kamême attendre demain qu’il fasse jour. Lambert a l’air d’aller bien, du coup : on s’affole pas et puis on f’ra ça plus discrètement…

L’Abbé : Oki… Bon, alors ata, que ch’cause à ses deux fleurs de nave, maint’nant…

L’Aumônier se dirige alors avec bonhomie vers les deux  »spécialistes », les toise paternellement et s’adresse à eux avec un air bienveillant :

L’Abbé : Bon… Mes petits, mes tout petits, malgré ce « fâcheux » incident, vous avez pu faire le point, nan ?

Agénor (tout fier) : Habahoui, m’sieur l’aumonier !

Il se dirige alors, suivi de son acolyte, vers la table d’un pas ferme et décidé et, toujours aussi fier, plante sa papatte sur la carte : On est TRES ezaktement : ICI !!!

Lambert confirme tout aussi décidé et fier : Ouais : TRES ezaktement LA, même !!!

On est exactement LA

Les deux ont les papattes posées pile-poil sur l’emplacement de la ferme !

Tout le monde : Waaaaaaaaaaahhhoooooo !

L’Abbé, totalement déconfit, s’assoit et s’adosse à un vieux pommier : Ben, là… Là, jeunpeupus jeunpeupus jeunpeupus jeunpeupus… Jeunpeupus…

Jepeupu jepeupu jepeupu…