
LES BARBOUZES SÉVISSENT ENCORE?

Et dire que le calme semblait régner à Lingua Franca. Mais n’était-ce qu’en apparence? La petite plage de sable fin, isolée et à l’abri des regards a vu ces jours-ci s’installer une innocente vendeuse de palourdes. Palourdes dont la cueillette est déconseillée en cette saison. Bizarre…

Hum… fraiches… à quelle date exactement?

« Pour 1 kilo acheté vous gagnez un zouli porte clefs en forme de Truc! » me susurra-t-elle. L’étal de fortune étant quasi vide, elle partit se réapprovisionner à la jolie cabane de plage…
Cabane où s’apprêtait à s’installer un innocent touriste qui nous salua d’un aimable « Hello little fraülein! » accompagné d’une succession de « Clic dzzz Clic dzzz ».

Hélas! Trois fois hélas! Il ne restait plus de palourdes!


Déçue, je ressortais et… un détail pouvant paraitre anodin me mis l’alarme à l’œil! Incroyable! Surréaliste et presque angoissant! L’innocent touriste anglo-germanique portait, tenez-vous bien:

Des brodequins et non pas de belles chaussettes marrons dans d’élégantes Birkenstock kaki. Il y avait vraiment anguille sous roche… Un peu préoccupée par cet épisode, j’allais faire trempette dans le lagon pour en faire part à Quenottes et faire appel à sa sagacité…
Il me confia être lui même intrigué par des aller et venus qui avaient tendance à troubler sa digestion.





En tout cas, que de bien étranges choses…