
DRAME DE L’ÉTÉ ÉVITÉ DE JUSTESSE… Enfin presque!
C’est l’été, on batifole joyeusement et surtout de manière insouciante. Rien que de bien naturel et de bienvenu. Et c’est alors que la hideuse main du drame fait son apparition! Brrrrrrrrrrr…! Hideuse main qui, (non Lemon elle n’était pas dans la culotte de Gisèle Masseur), hideuse main disais-je qui vient piétiner* ces instants de calme et de … euuh… sérénité.


Toujours est-t-il que vu les fortes chaleurs, Pâtissette et sa Mamounne Ludi avaient décidé d’aller se rafraichir et « faire trempette ». Excellente idée encouragée par toutes les Autorités Sanitaires. « S’hydrater, boire beaucoup et consommer 5 fruits et légumes par jour »…




De manière incompréhensible ces quatre derniers clichés de l’Agence de Communication « Vessies & Lanternes » ont été refusés par le Ministère de la Santé après de longues tractations internes.
Ludi ayant laissé ses monstres motorisés chez son garagiste

Ayiki se proposait aimablement de les conduire à la plage dans sa superbe Mercedes™® citadine. Après avoir chargé tout ce petit monde dans la tuture avec les affaires de plage…il restait à peine une vague place dans le cendrier de la voiture… et encore, une fois casé l’abominable « ouah ouah » d’une copine d’Ayiki partie en vacances!


C’est là que ça s’est corsé lorsque la Bête casée, Pâtissette à sifflé joyeusement sa monture!


Elle lui chuchota à l’oreille quelques mots tandis que Ludi regardait Ayiki un peu embêtée d’avoir oublié de la prévenir… Ayiki n’eut pas le temps de faire une remarque que la Licorne se muait en… bouée Licorne et se posait sur le toit du coupé. Ayiki soucieuse de la sécurité demanda à Pâtissette « euuuh… elle va tenir sans aucune attache? » et Pâtissette de la regarder comme si elle venait de proférer une incongruité « Pfffffffff ben oui voyons! Elle est Magique! ». Ludi leva les yeux au ciel…la tête dépassant du véhicule pour cause de Grand Chapeau.

Donc, je récapitule. À bord: Une Pâtissette, Une Ludi avec son grrrrand chapeau, une Ayiki, un « Grrrrrrrr yif yif yiiiif couinecouine »+ les affaires de plage de Pâtissette (4 sacs)+ son goûter (2 sacs)+ les affaires de bain de Ludi et Ayiki (2 sacs)+ le sac spécial offert par Juju pour le Ouah-ouah…

Entre les sabots de la Licorne gonflable, Ayiki avait discrètement placé 1 fût de bière fraiche pour Ludi et elle. Au dernier moment Ludi glissa subrepticement un autre sac qu’elle porta en bandoulière avec sa légendaire collection d’appareils photos. L’habitacle était devenu plus plein qu’un œuf!
Une fois le moteur démarré, Ludi sourit à Ayiki gentiment en malaxant deux boulettes rosâtres sorties d’une boite marquée « Quiès » et les tendit à la conductrice avec un air… entendu. Elle même s’empressa de se glisser deux autres boules « Quiès » dans les oreilles… Et c’était parti pour la Plage!
Pâtissette passa en automatique une demi seconde plus tard et se mit à brailler à tue-tête une sorte de pot vraiment très pourri de « Ma Licorne est sur le toit » sur l’air de ma « Cabane au Canada »… Ouah-Ouah en tremblait comme une feuille, au bord de la convulsion… hésitant visiblement entre faire pipi et vomir pour exprimer son courroux.
Miss Lemon qui avait entendu parler d’une équipée sauvage à la plage marmonna « J’parie qu’elles ont oublié l’anti-moustique et le chasse-mouettes »…! Effectivement. Elle avait vu juste. Elle sauta elle aussi à bord et se lança à leur suite dans un phénoménal panache de gas-oil qui aurait permis de bitumer une généreuse portion d’autoroute.

Ludi et Ayiki fredonnaient « Nationale 7 » joyeusement, Pâtissette s’époumonait vigoureusement tandis que « Mister Grrrrrrr » couinait et jappait dans le cendrier. Vu de l’arrière de la voiture, avec les immenses chapeaux que portaient Ayiki et Ludi par la fenêtre, les avocats de Disney©®™ hésitaient à demander des royalties. Ayiki se faufilait dans le flux de la circulation tandis qu’au loin par-delà la colline, un concert de freinages brutaux, de klaxons et de vociférations ordurières accompagnaient Miss Lemon qui, à toute berzingue tentait de rattraper les filles, pied au plancher à 36 km/heures et demi. Elle, elle sifflotait le premier mouvement du quatuor numéro 6 en si bémol majeur opus 18 de Ludwig van Beethoven, ponctué de quelques coups de trompes pour éloigner les fâcheux. Trompe empruntée au fameux Queen Mary. D’où une certaine agitation sur son passage, la fracture de becs de pipes, ainsi que quelques accouchements légèrement prématurés et 250 000 litres de lait frais de la dernière collecte se voyaient transformés magiquement en lait caillé extra fermier… Le Bonheur Estival…
Et c’est au premier rond-point que ça se compliqua…
Deux motards de l’escorte d’un certain Emmanuel M. étaient égarés et à l’arrêt, tentant de comprendre leurs cartes routières (leurs GPS étant en pleine mise à jour)… lorsque surgit la première partie de la troupe. Déjà les braillements joyeux de Pâtissette étaient au delà des normes sonores, mais le petit détail plus gênant était la « bouée » géante débordant du toit et donnant a la minuscule voiture un gabarit de poids super lourd. Bouée qui dodelinait de la tête au rythme du « chant » de Pâtissette. Hélàs, c’était juste à cet instant que la bouée se mit à faire des clignements d’œil plus langoureux que ceux de madame Jessica Rabbit. Rien de bien gênant si en plus elle ne les avait ponctué de grimaces et de multiples tirages de langue moqueurs…
À suivre…
- Ainsi donc le Drame serait un gorille?