COMMENT ÇA?!
Pffff! On nous cache de ces trucs…! C’est une honte!
Allez … un indice: Grande… Blonde… un tempérament qui aurait fait divorcer le regretté Haroun Tazieff … des doigts de fées dans des gants de titane … une gentillesse incroyable … non? Vous ne voyez toujours pas?
Pfffffff vous z’êtes endormis encore?
Bon, je précise: le cœur sur la main et la “Sainte Pelle” dans l’autre, ou suivant les jours la “Pétoire à Chouchoune” chargée d’un kilo de gros sel (gros sel rose de l’Himalaya pour les gourmets) …
Vous ne voyez toujours pas?!!
Ciel! Vous aurait-elle fait déguster un énième “velours du palais” distillé au fond de son jardin en compagnie de son “Âme Damnée” Miss L. ?
Allez, un autre indice… ?
Un autre au cas où… 😉
Comme vous ne faites aucun nez fort … beeeeeeen allez, je vous donne quelques citations diverses.
Temoignages
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(Mr AE392BC438 microprocesseur chez LindenLabs)
-Traduction: putain fait chier
elle raconte que des conneries. (Merci à la traductrice Miss L.)
-Quand elle descend à la cave les barriques se mettent à trembler
(Mr G. Véor négociant en vin… ou en vain)
-Ah !
(Ruy Blas acte 2 scène 4)
-Un coup de pelle pareil on a pas vu ça depuis la percée du canal de Suez !
(Mr G. Omaitre, apiculteur-plombier)
Bonjour, c’est bien ici le trottoir d’en face ?
(Un passant)
Allez bon… d’autres indices
Ah! Je vois que vous commencez à voir!
Ben oui! Il y a maintenant près de 11 ans que Justine est venue sur SL y apporter ses rires, ses blagues et son adorable gentillesse! Oui! vous avez bien lu, ce vendredi 28 Novembre 2019 sera le rezday de notre chère Justine!
Cenedhra le résume bien mieux que moi:
En ce temps là, l’Roger et l’Marcel pros du BTP avaient une entreprise très prospère.
En effet, une certaine Justine Sixpence ( et pourtant pour sixpence on a plus grand-chose !) avait un projet fou : reconstruire San Francisco, oui oui, rien que ça !
Elle feuilletait son joli bottin tout neuf à la recherche d’un peu d’aide quand soudain elle tomba sur un encart publicitaire des plus prometteur.
Immédiatement, elle dégaina son flingue et son portable et composa le numéro sur son flingue puis enfin sur son portable. C’est qu’elle n’était pas toujours fraîche la Jujute, ce qui arrangeait bien March et l’Roger qui pouvaient piccoler à qui mieux mieux.
– Allooo ? C’est vous l’Roger et l’Marcel ?
– Ah bin oui que c’est nous, qu’est-ce qu’on pourrait faire pour vous ma p’tite dame ?
– Alors c’est que je suis comme qui dirait en train de recontruire San Francisco, et que j’aurions besoin d’un coup d’main en maçonnage et en peinturation, et d’autres trucs. Si vous pourriez viendre voir sur le terrain ce serait bien aimab de v’ot part.
– Alors alors… ‘tendez, je consultationne mon agent da. Lundi j’peux pas j’ai pétanque, mardi j’peux pas j’accompagne la p’tite du Roger me voir jouer à la pétanque, mercredi j’peux pas j’ai la Simone qu’est un beau brin d’fille d’ailleurs qui vient pour que j’lui apprenne à jouer à la pétanque, si vous voyez ce quoi j’veux dire. Jeudi j’peux pas on a apéro dinatoire de 9h30 à 23h00 au boulodrome. Ah béh y’aurait p’têtre vendredi entre 6 et 7 heures du matin mais pas après parce que je dois astiquer mes boules, de pétanque. Ca vous irait comme ça ?
– Bin dites moi, vous êtes rudement occupés ! Mais c’est connu dans le BTP ça bosse dur. (Justine se râcle la gorge). Aller topons là, vendredi entre 6 et 7 h du matin !
Le vendredi suivant l’Roger et l’Marcel débarquèrent à Fleur Délice.
– Et bin vin bleu, c’est que quoi ce chantier ? Z’avez des bouts d’murs attachés à rien, z’allez tout vous prendre sur la goule hein ! Marcel fout un coup de coude à Roger « hey agarde on dirait bien un claque ce truc ! » « Ah mais ouais March t’a raison… » Tous les deux ricanent.
– Bon Messieurs ? Alors ? Z’en pensez quoi ?
– Ah béh on en pense que du bien de vot’projet, même que p’être on pourra vous faire une ristourne si qu’on a l’droit d’visiter le cabaret quand vot’affaire tournera. (Les deux se regardent bêtement et ricanent à nouveau).
Un mois plus tard ils se mirent au travail (quand on vous dit que c’est la crise du BTP…).
Le cabaret pris peu à peu une allure de … cabaret. Même que Roger et March creusèrent dans les égouts pour construire une salle secrète où c’que y avait des machines trop bizarres, cloutées, avec des lanières en cuir de partout et que la Justine suite à leur questionnement leur avait répondu qu’il s’agissait d’une clinique vétérinaire, même que pour preuve il y avait des cages avec des rats, des fouets pour dresser les animaux et des trophées empaillés sur les murs.
Justine et Ayiki s’étaient quant à elles attaquées au Golden Gate Bridge, pas une mince affaire !
Quelques semaines passèrent et, alors que je travaillais à la construction du port je vis arriver par bateau ma p’tite sœur Anianka accompagnée de… ma maman Huguette ! Les retrouvailles furent chaleureuses et…moelleuses, malgré les détonations et les tremblements du sol occasionnés par Roger et Marcel qui dégommaient à grands coups de TNT les égouts de San Francisco.
Justine toujours aussi généreuse proposa à Huguette de l’installer près du port afin qu’elle monte son business. Un bistrot resto comme on en fait plus, qui au bout de quelques semaines sentait déjà le graillon et le vieil urinoir.
Sur les conseils de Justine, maman Huguette sorti de sa vieille valise ses souvenirs photographiques et les placarda sur les murs de son bistrot. March et Roger, à leur vue devenaient dingues ! Pas étonnant, Huguette était en son temps une espèce de bombasse électrique qui avait servi de cuisinière dans nombre de camps militaires, et qui, comment dire, faisait lever le fusil à tous les gars des campements.
Ma soeurette Anianka ouvrit son magasin de fanfreluches et autres coquetteries féminines. Ayiki en fit de même. Et Marcel et Roger en oubliaient même la pétanque, c’est dire !
Ca bossait dans tous les sens, le bruit était insupportable : marteaux piqueurs, décolleuses à papier peint, sciage, ponçage, raclage, explosions diverses et variées.
Huguette fit venir son amant qui installa son garage juste en face de son bistrot. Le Joe qu’il s’appelait. On ne sait même plus trop où elle l’avait trouvé celui-ci, mais nous surpriment quelques discussions des plus z’osées.
Joe accoudé au comptoir du bar d’Huguette : « T’sais quoi ma Huguette ? Je rêvassionne de passer mes mains sous ta robe à fleurs là tout de suite et de titillationner ta clé à mollette … »
L’boucher l’était pas mal non plus dans son style, mais ma mémoire me fait défaut, quoi qu’il me semble qu’il s’agissait d’une histoire de burnettes d’agneau mais chais plus trop.
March et Roger n’en finissaient pas de se marrer à Fleur Délice. Ils m’ont dit il y a peu de temps qu’ils n’avaient jamais aussi bien vécu un chantier que celui-ci, et que même cette période avait donné un sens à leur vie ! Et c’est pas rien de détrôner la pétanque ! Aujourd’hui ils se voient un peu moins, mais sont toujours en contact et s’envoient des blagues alacon par sms. Ils se bidonnent toujours dès qu’ils se rémémorent cette période de leur vie, et puis j’crois bien qu’ils s’aiment toujours, parce que lorsque je les ai croisés, y avait toujours ce truc dans leur regard.
Ma Juju, je leur ai claqué la bise de not’ part à toutes les deux. Même qu’ils ont rougi ces deux diables au gros cœur ! Et ça les a fait marrer malgré la p’tite larme qui coulait le long de leurs joues.
« Vous pourrez dire à la grande dame blonde un cruc pour nous ? »
J’ai répondu, bien entendu !
« Et bin dites y que not’ plus belle rencontre ça a été elle ! »
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Avec toute mon affection <3
Cenedhra
Merci Cenedhra! On ne saurait mieux résumer notre chère Justine!
BON ANNIVERSAIRE JUJU ET GROS BISOUS! 🙂
PS: Merci a Ludi, Rosar, Lemonette et Cenedhra, et bravo a vous! Mouacks!