
BIEN…BIENVENUE SUZANNE! Glups…
Chères Lectrices et Chers Lecteurs,
C’est le cœur empli de …de joie, que je vous présente Suzanne. Suzanne Pinchon, « Fidèle Lectrice de votre gazette favorite ».
Alors que votre rapporteuse travaillait d’arrache-pieds …

Une curieuse impression d’être observée et surtout une abominab … une délicate fragrance de poussière, de moisi et de lavandes fanées vint me réveill … me sortir d’une réflexion philosophique à base de « Rrrrrrooonfflllzzz… ».
Ce qui acheva de me sortir de ma méditation fut une série de ronchonnements à peine articulés accompagnés de flatulences légèrement méphitiques. Enfin, « légèrement » est un euphémisme voire même une incongruité.
Ces ronchonnements provenaient d’une source proche, même très proche.

Tellement proche qu’en fait:


Passés les cris de surprise, vint le moment des présentations. Je me retrouvais donc en compagnie de Suzanne Pinchon « Fidèle Lectrice du Lingua Franca Chronicle » dont elle abreuvait quotidiennement le journal de multiples courriers demeurés « sans réponses ». Six parts de la Tatin de Juju et deux cafetières plus tard, je me voyais bien obligée d’interviewer cette Fidèle Lectrice, en songeant a ses multiples courriers récriminatoires précieusement archivés…


« Alors Suzanne, que me vaut l’honneur de votre visite? »
« C’est tout simple, je voulais voir de mes yeux ce qu’il en était de ce journal n’évoquant que stupre et luxure! »
« ….Heiiiiin….?! Mais, mais, mais…. «
« Combien de fois n’ai-je point vu des troupeaux de gourgandines à peine vêtues dans votre gazette, et que dire de cet animal nu trônant sur votre bureau! »

« Mais enfin Suzanne? C’est l’Inspecteur Bajoue voyons …! »
« Et alors? Ce n’est pas parce qu’il est Inspecteur qu’il doive se balader tout nu! »
« Euuuh, vous noterez Suzanne qu’il porte son insigne ainsi qu’un chapeau … »
« Et alors?! C’est pas une raison?! Buuuuuuuuurrrrps! ‘s’cusez moi … je fais un peu d’aérophagie… »

« Oui! J’adore çà! Avec des petits Soisson mijotés! »
« Doux Jésus, je vais vomir dans le seau à Archives! »
« Bon, j’ai vu de mes yeux les locaux de votre Gazette, je m’en vais de ce pas surveiller mes Soissons! »
« Mais enfin Suzanne?! Et votre interview?! »
« La prochaine fois gourgandine! La cuisine ça n’attend pas scrogneugneu! »
Et elle me planta là, s’éloignant à petits pas pressés en ronchonnant de plus belle…
… Bon, il va me falloir refaire de la tatin et du café…
Bises! 😉