
APRÈS LES BARBIES… DES BARBOUZES À LINGUA FRANCA?!

Une fois encore il se passe de bien curieuses choses à Lingua Franca! L’arrivée des beaux jours ou un climat paisible attireraient-ils de bien étranges activités?
Toujours est-il que de curieux panonceaux eussent dû me mettre l’alarme à l’œil et la puce à l’oreille!


Étrange mais bon… Parfois on voit de ces choses chez nous… Quand à ce qu’on y entend… L’heure de l’apéro avait vu naitre de bien étranges conversations aussi. (Il faudra d’ailleurs songer à mettre une petite étagère avec l’Intégrale des Manuels de Conversations Lingua Franca- Langages compréhensibles)*.
Et c’est alors que tout le monde vaquait à ses occupations favorites (compléter suivant votre humeur ou nécessité), c’est alors qu’au petit matin ma chouette vint me tirer d’une méditation approfondie…

Il y avait des … « choses » dans le Lagon!




D’après les Lloyd’s of London, il s’agit d’un honnête cargo transportant du matériel agricole et un chargement de bananes. Immatriculé au Luxembourg ( à l’heure ou j’écris ceci) et en route pour le Tibet. Rien que de bien normal…
Maya vint me narrer la suite…

La grande silhouette de noir vêtue quitta le bord de « La Méduse » pour monter à bord du « Karaboudjan »… un coussin péteur à la main, et un sac à main gonflé dans l’autre… La silhouette arborant une casquette de capitaine l’accueilli en ces termes: « Le chapeau de ma tante est plus petit que le jardin de mon oncle ». Ce à quoi la silhouette sous le chapeau melon répondit: « Prrriviet, il fairrrre beau pourrrr la saison mais les endives sont en avance » tout en malmenant vigoureusement le coussin péteur à 3 reprises, en regardant suspicieusement alentour.

Sous la casquette, une réponse se fit: « J’aime les brouettes décoratives lorsqu’elles sont par 3 ». Et les deux personnes se serrèrent vigoureusement la main avant de descendre rapidement sur le ponton par l’échelle de coupée. Du fait des talons déraisonnables, leur arrivée sur le ponton se fit bruyamment et elles clopinèrent tant bien que mal ensuite jusque chez MeshRebel…

Elles s’y installèrent après avoir fait le tour de chaque pièces, toujours aussi suspicieusement.


Là par contre, ça commença à virer au bizarre. Les deux énigmatiques personnes se débarrassèrent de leurs escarpins pour enfiler de concert des chaussons, et pas n’importe quelles charentaises ordinaires. Des chaussons encore plus inhabituels… Un échange parfaitement silencieux s’ensuivit. Je vous en donne la traduction.

La réponse immédiate fusa en avançant un pied:

OK!


Et les deux silhouettes passèrent à la suite.

La tension monta d’un cran lorsque qu’une demande s’ajouta.

Un flottement s’installa. La tension montant encore d’un cran silencieux…

Un silence très pesant s’installa, les moucherons n’osant broncher. Mais la réponse ne se fit pas attendre. Un autre chausson s’agitant, comme courroucé.


Cette réponse glaciale signifiant « Kak? Dourrraks! Ivan Rebrrrroff est morrrrt depuis longtemps et l’hélicoptèrrrre est déclassifié depuis prrrresque 5 siècles! Amateurrrrrs!
Un silence gêné et pesant s’établit tandis que l’oreillette sous la casquette blanche grésillait furieusement.



Les billets se virent confiés à une nouvelle propriétaire avec en « bonus » une culotte sale, toute surprise de se retrouver en telle compagnie.
Mais ce mystérieux échange avait-il été si discret? Rien n’est moins sûr.



En tout cas les deux mystérieuses personnes sortirent, toujours aux aguets. L’une chuchotant à l’autre « j’ai hâte de récupérer ces engins agricoles dernier modèle! »



Hélas… les adieux réalisés, le Karaboudjan quitta le Lagon vraiment si vite que:

… il fallu extraire ces moissonneuses-batteuses de la vase.
En attendant, d’autres évènements surprenants allaient se produire. Mais c’est une autre histoire 😉
Un grand merci à MissLemon, à Juju pour leur aide! Et un merci tout particulier a Anianka pour ses chaussons d’enfer! Bises! 🙂