
Le Feuilleton de l’Été: Présentation des Participants -4-

Ce fier natif de Laguiole, bercé par le chant des pierres à affûter des rémouleurs et les « gruiiiiiks » des cochons de l’Aubrac, passe des heures à regarder les étincelles s’échapper des forges des Maîtres Couteliers et des meules aiguisant les lames aussi finement et précisément qu’un Katana Japonais. Et, quand il abandonne ce spectacle hypnotique, c’est pour aller s’enivrer du parfum des jambons s’affinant lentement. Tapant de la papatte au son des bourrées Auvergnates endiablées, il n’est pas le dernier à festoyer avec les grands le jour où « On saigne eul goret, fouchtra ! » ! Braillant à tue-tête « Per ben la chantar, viva la Limouzina ! Per ben la dansar, viva lous Auvernhatz! »*…
En fait, s’il braille comme un possédé, c’est pour la bonne raison que c’est pour lui le seul moyen de faire du bruit. En effet, comme pour les applaudissements, on a beau taper du pied : sur les coussinets, ca fait « pof pof pof » et rien de plus ! Encore a-t-il de la chance car, s’il était né à Barcelone, il danserait le flamenco, et là : faut taper du pied ET taper dans les mains, ce qui, pour un tichat, donnerait quelque chose du genre : »pof pofpofpof pof pof pofpofpof » ! On l’a donc échappée belle, mais revenons à nos gorets (de l’Aubrac, logique…).
De la forge au polissage, du polissage à l’affûtage, de l’affûtage à l’aiguisage et de l’aiguisage au tranchage, il devient un Maître dans l’Art de la découpe minutieuse des viandes et des charcuteries, des plus délicates aux plus rétives.
Sa dextérité et sa science s’expliquent par ses nombreuses études et observations -ainsi que des tests en laboratoire élaborés (les tests, hein, pas le laboratoire… Hein, kissé qu’a dit « élaboré auvergnate » ?), acquérant ainsi des compétences extraordinaires dans le domaine de la salaison et de la conservation des viandes.
Nanti de ce solide bagage tant théorique que pratique, il migre alors pour la Bretagne où là, une célèbre marque de pâté cher aux Matafs lui offre un poste dans ses Laboratoires. Et, alors qu’il casse une croûte à la crêperie du coin après une dure journée de labeur, il fait la connaissance d’une certaine Paulette -dite Paupiette- qui grainait là aussi en compagnie de Nicéphore !
La discussion s’établit immédiatement entre eux et, une galette-saucisse entraînant une crêpe à l’andouille de Guémené et une bolée de cidre en entraînant une autre, ils deviennent rapidement copains comme cochons, ce qui est tout à fait normal en Bretagne vu que, comme on dit là bas : « Dans l’cochon tout est bon, de la queue jusqu’au menton ! »
Nicéphore lui parle alors de la Croisière Citronelle, toujours à la recherche des Experts les plus qualifiés.
La crêperie allant fermer, Paupiette propose alors d’aller « Jusqu’à la maison, s’en jeter un p’tit devant un bon feu de bois, histoire de discuter au calme et de faire plus ample connaissance »…
C’est donc chez Paupiette, bien calés au coin du feu en buvant un coup d’un vieux Chouchen de derrière les fagots, que la conversation repris sur les activités de chacun, et plus particulièrement sur celles de Philistère, l’invité, l’objet de toutes les questions…
Il explique alors sa passion pour la coutellerie et la conservation des viandes, se vantant même de ses excellents résultats dans ce domaine, non sans une certaine fausse modestie.
Ce à quoi aussi, Nicéphore répondit en toute franchise que, s’il est vrai que le niveau de conservation atteint par Philistère était plus qu’honorable, on était quand même très loin des records obtenus par les égyptiens : « Tu m’fais bien rigo-hipch-ler avec tes cham-hipch-bons et tes chalaisons hipch, les ‘gyptiens eux, quand y conchervaient un hipch truc ça durait 2000 ans au moins ! Hipch ! Bon, j’dis pô qu’sur la fin, Aménofis Le Trembleur, il avait pô un peu baissé hipch, mais kaméme : on a r’trouvé dans des tombereaux heuu… nan : des tomBEAUX, pas des tomb’reaux, hein, hipch ! des hipch »hot-dogs-ketchupe-moutarde » vieux d’2000 ans, ha ! Hipch ! ».
Et Nicéphore de citer alors en exemple les articles et les reportages de Paulette, laquelle acquiesce et, après un aller-retour dans ses archives journalistiques ô combien documentées, donne lesdits articles à lire a Philistère.
Piqué au vif, Philistère se met dès le lendemain (en réalité le surlendemain et après deux tubes d’alca-selzer ) à compulser et étudier la précieuse documentation et, quelques jours plus tard, il passe au stade de l’expérimentation.
Toutefois, au fil de ses études, il est perturbé par des éléments à caractère onirique, voire même touchant à la magie noire !
Il prend ainsi connaissance, en frémissant d’effroi, de la terrible « Malédiction de Vaferpopo », le démoniaque Royal Epoux de Véferpipi, qui le tient éveillé bien des nuits…
Il est aussi en butte à l’interprétation des sciences Égyptiennes qui seraient, selon la théorie des « Anciens Astronautes » (appelés aussi, dans les milieux scientifiques, « les dégénérés », ou plus communément « les cons »), d’origine extraterrestre.
Mais, bien vite il découvre les biographies respectives des détenteurs de cette théorie et, partageant lesdites biographies avec Nicéphore et Paulette, tous trois manquent de mourir de rire en les lisant, toujours assis devant le même feu de bois et devant une bouteille de vieux Chouchen…
Il progresse rapidement dans ses expériences et parvient à allonger la durée de conservation obtenue à chaque nouvelle expérimentation ; enfin, il y parvient si Nicéphore ne lui pique pas son sujet : le jambon ! (« passkeu faut pas déconner non plus hein, la science c’est bien, mais c’est quand même du jambon ! Et le jambon, c’est bon ! » sic).
Alors qu’il sent qu’il touche enfin au but, et alors qu’il se prépare à la dernière phase, il remarque que Paulette le regarde bizarrement. Il lui demande alors pourquoi, et la réponse est de ces réponses définitives qui arrêtent net une expérience en cours. Paulette lui demandant : « Et… tu vas faire comment pour savoir que ton jambon s’est conservé 2000 ans ? ».
Philistère est littéralement scié et, comprenant d’un coup la vanité de ses recherche, il laisse tomber, va retrouver Nicéphore et, ensemble, ils mangent ce foutu jambon destiné à l’expérience, avec beurre et cornichons, bien évidemment, sous les ricanements sardoniques de Paulette…
C’est cependant doté de ce sérieux bagage scientifique qu’il intègre la Croisière Citronelle, toujours à la recherche des professionnels les plus qualifiés, en qualité d’Expert en Conservation et en Salaisons et d’Affûteur-Jambonnier.
* Traduction = Pour bien la chanter (la Bourrée et sous-entendu la jouer) Vive les Limousins, (mais) Pour bien la danser Vive les Auvergnats !
https://www.youtube.com/watch?v=EaqmXzoX9To

C’est au cœur même des mondialement célèbres « Grandes Carrières de Sable de Bouzillon-Le-Vieux » (Orne), qu’Arthur vit le jour. Tout petit, alors qu’il joue dans le sable, il en remarque les couches de différentes couleurs et ne cesse de questionner son entourage sur la raison et la signification de cet étrange « sandouiche », mettant les nerfs de sa maman à rude épreuve. Fort heureusement pour lui, Pépé Vieuchat, son grand-père, pilier de l’établissement ayant ses entrées sur tout le site, lui fait rencontrer l’équipe du bureau des Géologues.
Et c’est ainsi que, de questions en réponses et de cartes en coupes de terrain, il apprend tous les secrets du sous-sol et commence à organiser lui-même ses propres explorations.
Il creuse dans le sable, il creuse dans la marne, il creuse dans la tourbe, il creuse dans le gruyère, bref : il creuse partout où il pense pouvoir apprendre de nouvelles choses…
Au cours d’un de ses forages expérimentaux, il perce, fort accidentellement, la fosse septique de l’usine, plongeant celle-ci dans une pestilence des plus désagréables bien que temporaire qui lui fera s’écrier « Ha ! chcrois qu’là, on est dans la merde ! »…
Soucieux de réparer au plus vite, et au mieux (et surtout au plus vite), cette bévue bien involontaire, avant que tout le site ne soit pollué par cette odeur plus que nauséabonde, mais aussi dans le but d’éviter une monumentale rouste maternelle, il fonce chercher ses potes du Bureau des Géologues.
En réalité et en fait de rouste maternelle, c’est une solide engueulade qu’il récolte quand lesdits potes arrivent sur les lieux et sentent l’odeur, ce qui fera marmonner à l’un d’entre-eux : « N’empêche… Y a kamême des mecs qui bouffent n’importe quoi… », ce à quoi un autre répond : « Bah, en même temps, avec ce qu’ils servent à la cantine… ».
Cependant, en étudiant les dégâts occasionnés par Arthur (un trou de pioche, après tout, c’est pas trop grand, surtout une pioche de Tichat) ces gars là, qui savent de quoi ils parlent, décident sans hésitation que l’un d’eux creuse pour dégager le trou afin d’y poser une rustine pour le colmater au plus vite.
Toutefois, après quatre ou cinq coups de pelle, le gars au fond du trou sent, outre l’odeur toujours aussi tenace, la terre se dérober sous ses bottes.
Albert-René (ainsi ce prénomme le géologue), ne voulant prendre aucun risque, remonte alors précipitamment tandis que l’éboulement prend de l’ampleur pour ne bientôt laisser qu’un trou béant donnant sur un vide très sombre et… très vide ! (un vide, quoi…).
Et le bruit que font la terre et les pierres qui tombent dans le trou résonnent, ce qui veut dire que ce vide est important.
Albert-René, fort de ses trente années d’expérience, dit alors : « Ça a l’air drôlement profond, faudrait aller voir ce qu’il y a là-dessous. Seulement le trou n’est pas très large, et si on prend le risque de l’agrandir, on risque aussi de créer une belle catastrophe ! Faudrait quelqu’un d’assez petit pour pouvoir se glisser là-d’dans, mais qui ?… ».
C’est alors que 7 paires d’yeux 1/2 (Oui, Marcel a un œil de verre suite à un accident du travail…) se posent sur Arthur qui, doté d’un grand courage, n’hésite pas a dire que puisque c’est lui qui a fait la connerie, il est volontaire pour descendre dans un panier bien arrimé au bout d’une solide corde.
Aussitôt dit, aussitôt fait : ils lui donnent un talkie-walkie, un casque de mineur avec une lampe frontale, le mettent dans le grand panier en osier où Gustave met son casse-croûte et qu’ils arriment solidement à une grosse corde qu’en a vu d’autres, et c’est karti mon pipi…
La descente commence, le panier tourne, puis touche enfin le sol. Arthur en descend et commence à regarder méticuleusement autour de lui tout en commentant ce qu’il voit à l’aide du talkie-walkie. La grotte est plutôt petite, mais il y a comme une sorte de couloir : il s’y aventure…
Soudain, il se trouve dans un grotte plus grande et, en s’approchant de la paroi, il voit comme des traces de couleur. Il regarde mieux et de met a hurler dans le talkie : « Envoyez-moi un appareil photo, une camera, viiiite ! Pis une bière ça s’rait pas d’refus non plus… ».
Les gaziers en haut paniquent un peu, mais ils l’entendent couiner depuis la surface : il est revenu sous le trou…
Ils remontent alors le panier, mettent un appareil photo (et une binouze bien fraîche) dedans, redescendent le tout, et Arthur retourne dans la deuxième grotte qu’il mitraille tant qu’il peut puis, au bout d’une bonne heure, il demande à être remonté.
Quand enfin ils le remontent, il est tout excité et un peu sonné par ce qu’il vient de voir…
Il ne cesse de dire : « oh les gars ! oh les vieux gars ! ha ben mes cadets ! ha ben mon p’tit frère ! », mais rien d’autre ne sort de sa bouche (à part un léger rot dû semble-t-il à la bière).
Ce n’est que de retour au bureau, après avoir sécurisé le trou, que les explications arrivent enfin sous la forme de photos que tous regardent avec admiration sur l’écran de l’ordinateur.
Devant leurs yeux ébahis, les murs de la grotte s’avèrent couverts de dessins, et pas n’importe quels dessins : que des Tichats, stylisés, grossiers parfois, un peu effacés, mais que des Tichats, et dans des positions reflétant la vie quotidienne de l’époque !
Tout le monde reste bouche bée (à part Arthur qui se remet de ses émotions à l’aide d’un copieux sandouiche au saucisson à l’ail), et seul Albert-René arrive à balbutier : « Faut appeler le patron ! ».
Et lorsque Van Den Brooke III (c’est le blaze du directeur) arrive, il est aussi médusé que tout le monde ! Il décroche alors le téléphone, et appelle le seul qui soit, à son avis et à sa connaissance, capable de gérer cette découverte : l’Abbé Pierre Latreille de Tichardin…
Voir débarquer un Légat de Sa Sainteté le Pape des Tichats, qui plus est doté d’un bagage scientifique comme celui de l’Abbé, n’est pas un spectacle courant… Non que Pierre Latreille de Tichardin soit un adepte des soutanes et des étoles rutilantes, non, lui c’est plutôt treillis saharien, pataugas et béret vissé sur le crâne (même quand il est en audience avec Sa Sainteté…), mais ça impressionne toujours.
Après avoir salué l’assemblée, l’Abbé se tourne vers Arthur et lui lance « Zyva, mon bonhomme, on r’descend dans l’trou voir ça d’plus près ! ». Non sans avoir, au préalable, établi une jonction téléphonique avec ses potes scientifiques du monde entier.
Là, Arthur lui fait remarquer qu’il y a pas mal de dessins où l’on voit des Tichats en train de « faire popo ! » (« tu pouvais pô dire ‘caguer’, comme tout l’monde ? » lui rétorqua l’Abbé), et que le dessin du « produit » (oui bon, la merde quoi !) est très réaliste et qu’il lui faut étudier ça de beaucoup plus près.

A leur retour dans les bureaux, l’Abbé fait téléphoniquement part de ses propres observations à ses confrères qui sont formels et unanimes : cette grotte daterait du Néolithique et c’est une découverte considérable quand aux mœurs et coutumes des Tichats de Cromignon !
Aussi vont-ils se rendre sur place pour effectuer des recherches plus approfondies et obtenir une datation très précise au Carbone 14 !
Écoutant avec bienveillance le récit d’Arthur quand à ses recherches et son envie de les approfondir, l’Abbé lui propose alors de se joindre à l’Expédition Citronelle, que spontanément Van Den Brooke accepte de sponsoriser (après une rapide étude comptable des bénéfices que va engendrer une telle découverte).
Arthur accepte immédiatement avec un enthousiasme ému, sûr qu’au fil leurs pérégrinations il pourra bénéficier des connaissances de l’Abbé pour continuer ce qu’il vient de commencer, et rédiger une thèse qui aura pour sujet « La gestion des déchets organiques des Tichats au Néolithique », et qu’il finira par trouver une matière minérale absorbante sans pareil, destinée à éliminer les déchets avec un minimum d’inconvénients et un maximum d’efficacité. En un mot : il veut révolutionner la litière existante pour créer LA litière parfaite et tester son produit dans des conditions extrêmes, à l’instar d’une certaine marque de protections intimes pour les grandes…
Pour appuyer ce projet, et aussi en financer une partie, il contacte alors son oncle Dagobert, haut placé des célèbres Fabriques de Litière Gropopo (« Gropopo : la litière qui sent, mais pas trop… »). Enthousiasmé, ce dernier non seulement accepte de financer les études de son cher neveu, mais propose spontanément de participer au financement de l’Expédition, à la condition, cependant, d’avoir l’exclusivité des travaux de ce même neveu.
Et c’est en débarquant à Lingua Franca avec « armes et bagages », qu’il est accueilli par Calvados Lendive lequel lui déclare tout de go « T’emmerdes pô à chercher une piaule : tu vas v’nir ronquer à la maison ! Pis tu verras, ma grande : elle est marrante… »
Tellement « marrante », qu’après une soirée entre Normands que la décence la plus élémentaire ainsi que le Comité de Lutte Anti Alcoolique nous interdisent de décrire, ladite grande adoptait officiellement Arthur !

Il naît en pleine mer de Chine, comme ses 8 frères et sœurs, à bord du « Mers-El-Kébir », alors fleuron de la Marine Nationale Française. Ses parents sont les Tichats de son Excellence l’Ambassadeur de France et de son épouse, qui vogue pour prendre son poste à Shanghai…
Shanghai la féerique, Shanghai « La Perle de l’Orient », cité pluriculturelle où toutes les ethnies se mélangent et se côtoient dans une enivrante osmose aux parfums magiques de l’Asie.
C’est au cours des différentes réceptions organisées par l’Ambassadeur (oui, oui : celles où qui y a tout plein de Ferrero Rochers…), qu’il fait la connaissance, dans les jardins chatoyants de l’Ambassade, de plein d’autres Tichats…
Les Tichats des militaires chargés de la sécurité, ceux du personnel administratif, les Tichats des autres Ambassadeurs, mais aussi les Tichats du quartier qui vivent de rapines et de poubelles mais aussi de liberté et d’indépendance et qui lui font découvrir la diversité de la Cité, mais aussi et surtout : celle des langues (de chat ! Logique…) !
Débordant d’une bonne volonté, d’un engouement et d’une soif de connaissance qui n’ont d’égales que sa « légère » dyslexie, il apprend alors à comprendre et à maîtriser tantôt le plus académique des langages, tantôt le moins structuré des sabir, consistant en un assemblage aussi approximatif qu’aléatoire de morceaux de langues et d’argots aussi divers que variés et dépourvus d’une quelconque règle ou logique…
Son aisance naturelle, sa facilité d’expression et de compréhension que seule nuance, parfois, son menu problème de dyslexie, font de lui un interprète recherché, capable de faciliter le dialogue non seulement entre personnes de langues différentes, mais également entre personne de racines diverses.*
Il bourlingue ainsi sur les 7 mers du globe, de missions diplomatiques en explorations variées, jusqu’au jour où le cuirassé Mers-El-Kébir, à bord duquel se trouve l’Ambassadeur de France, fait escale à Lingua Franca dans le cadre des Journées Internationales de la Francophonie, organisées et hébergées, cette année-là, par Lingua Franca. Madame le Maire de Lingua Franca n’étant pas disponible (« J’ai autre chose a foutre que de me prendre le chou avec cette bande de snobinards » sic), c’est en leurs qualités respectives de Procureur du District et de Chef de la Police que Lémonette et Justine se retrouvèrent, par la force des choses, à la tête du Comité d’Organisation International des Festivités (Le COIF), fidèlement et toujours secondées par Paupiette à la Direction de l’Information dudit Comité (En réalité « Paupiette » n’est autre que la célébrissime « Paulette » ou « Mamzelle Paulette », Rédactrice-En-Chef ET Directrice Générale du Mondialement & Célébrissime « Lingua Franca Chronicle », que l’Univers entier nous envie… mais : chhhuuutttt!!!),
Toutes trois accompagnées de leurs Tichats respectifs qui ne voulaient surtout pas rater une telle célébration (« Parait qu’y a un buffet comac, les vieux gars !!! » / »Ouais, pis qu’en plus on va y rencontrer des copains… » / »Et l’Bar… T’as-t-y vu l’bar, mon cadet ? »).
Les simagrées officielles des grands suivant leur cours, la joyeuse bande des Tichats de Lingua prit Sylvain à part dans le but de faire plus ample connaissance et, surtout, de se taper une « cloche » d’anthologie avec « le petit nouveau » lequel, à peine un demi fût de bière plus tard, fomentait déjà des plans pour rester avec ses nouveaux amis en stage de perfectionnement en langues, certain qu’il était de leur soutien inconditionnel pour rejoindre la Croisière Citronelle, arguant du fait que : « Un rata pareil et des potos comme vous : ch’peux pas abandonner, ça serait assimilé à de la désertion, voire même à d’la lâcheté ! »
Et c’est ainsi que Sylvain Etiré, promu au titre de Diplomate et d’Interprète Officiel de l’Expédition, posa ses bagages chez Justine qui devint alors sa grande
*A ce sujet, le Maire des Tichats de Sydney (Australie) se demande encore et pourquoi, lors de sa visite officielle, Sylvain lui a offert un trousseau de 12 paires de chaussettes rouge et jaune à petits pois en lui déclarant « Me gusta el bacalao con fresas ! Vive le Québec libre ! » (« J’adore la morue aux fraises ! Vive le Québec libre ! »)…