
À L’ABORDAGE!



Du bois: plein! Des canons: ras-la-gueule! De la mitraille et des boulets: plein les entre-ponts! De la toile: en veux-tu en voilà …
Presque minuit à Piratae Caelis, tout semble calme, les mouettes ronflent enfin, les Pirates commencent à cuver et ceux qui ne cuvent pas songent à le faire. Les autres? Beeeen … probablement occupés au:




En tout cas, la bourgade semblait paisible. Les ruelles étaient vides d’humains, seuls les matous se chamaillaient ou miaulaient à tue-tête leurs salutations nocturnes. Poissons crevés du port et tripailles de quelques échoppent occupaient lourdement l’espace par leurs fragrances inimitables. Heureusement, le parfum vanillé et sucré que portait l’alizé permettait de respirer entre deux haut-le-cœur. Goudron et poix se relayant pour distraire cette étonnante mélodie odoriférante.




« Bon et alors? » me direz-vous.
…ben en fait, là-bas au loin, au-delà des cailloux appelés « Les Deux Sœurs »

… se profilait sur l’horizon … une voile!


J’aurais bien aimé vous dire qu’elle filait comme le vent mais c’était sans compter tarets et anatifes qui s’y étaient donnés rendez-vous en masse. Leurs Congrès Annuel de Reproduction peut-être … Bref! Cette voile filait à la vitesse d’un vieillard cacochyme lourdement chargé de quelques tonneaux d’eau de mer… en fait elle faisait eau de toutes parts!
Et ainsi donc …
Ben vous le saurez demain pardi! 🙂 Tralalalaaa !
PS: OUI! Je sais c’est honteux! 😉
Votre Paulette.