
Bonjour à vous, les Lingua Franciens.
En cette période festive je tiens à vous souhaiter tous mes meilleurs voeux de Noël, de Nouvel An « chrétien » (calendrier grégorien depuis 1582) et de Nouvel An Shintös (Oshogatu du 1 au 3 janvier), de Nouvel An chinois (Chunjie ou Fête du Têt au Vietnam qui sera le 16 février 2018, avènement de l’année du chien), de nouvel an Thaïlandais (qui commence par le Songkran Rohd Nam le 12 avril jusqu’au 15 avril 2018), il faudra attendre un peu pour Rosh Hasanah, le nouvel an juif(10/11 septembre 2018) et le 11 septembre pour le Muharam’Hijira, le nouvel an musulman (12 septembre 2018) mais entretemps vous aurez sûrement fêté le nouvel an bouddhiste (le 16 février 2018), le nouvel an Sikh (le 14 mars 2018), le nouvel an Hindou (le 18 mars 2018) et pour finir, car la liste pourrait être longue, le nouvel an mazdéen ou Now Rouz (le 22 août 2018 bien que les zoroastriens iraniens le fêteront eux le 21 mars 2018).
Après toutes ces nouvelles années, nous seront un peu selon les goûts en 548, 1386, 1439, 1940, 2018, 2144, 2544, 4716, 5778, …
Vous me direz, mais qu’est ce qui lui arrive? On se croirait presque dans le Yikipédia!
Mon but ici n’est pas d’étaler un savoir, mais bien de prendre un « simple » exemple que nous vivons, la plupart du temps, sans même nous en apercevoir, dans un monde multiculturel, où chacun a son avis bien arrêté, sa façon de penser, sa façon de vivre, sa façon de faire la fête.
Est-ce que cela entraîne des guerres, des tensions ou quoi que ce soit de négatif? A ma connaissance, non, le négatif vient généralement de l’intransigeance, du je veux avoir raison même si j’ai pas tort de ne pas avoir raison, ou, traduit pour nos amis: j’en ai une plus grosse , ou plus longue, ou plus ceci ou ça nanananère, …
Au contraire chacun profite de l’occase pour sortir de son quotidien pour faire la fête, au pire pour se faire de l’argent (comme lors des semaines promotionnelles dans nos supermarchés).
J’aimerais, qu’on soit tous bien conscients de cela et, rappeler que si notre Sim s’appelle Lingua Franca ce n’est sans doute pas sans raisons.
La vie en société, en communauté, en… semble ne se fonde pas sur l’intransigeance, l’intolérence, l’intégrisme, l’intelligence (la mauvaise, la bonne intelligence en est le contraire). Elle se fonderait plutôt (et c’est mon souhait le plus cher) sur des verbes comme transiger, tolérer, intégrer auxquels on pourrait ajouter: accepter, partager, écouter (aussi ce qui n’est pas dit ou mal dit) voire reconnaître ses torts, s’excuser, s’expliquer, se justifier, et encore bien d’autres qui ne sont pas faciles certes mais qui sont nécessaires et utiles pour vivre en « bonne intelligence » et en toute anarchie (ce qui veut dire sans être gouverné puisque chacun ayant pris ses responsabilités et en toute connaissance des autres qui l’entourent agit dans le même sens, dans un but commun).
Je ne veux nullement ici vous dire faites ceci, faites cela. Je ne veux nullement entamer des débats, je ne veux pas faire de reproches, je ne veux pas donner raison ou tort, …
Mais que veux-je?
Je veux juste que chacune et chacun lise ceci, en extrait le fond, l’intègre et agisse au mieux en son âme et conscience. Que chacune et chacun fasse une introspection salutaire, en toute humilité, en toute liberté.
La notion de fête est importante, unificatrice et libératrice, elle est un élément important de la vie quotidienne, voire de la survie quotidienne.
Et donc, je tiens ici aussi, à remercier toutes les personnes qui participent activement ou même passivement à nos fêtes et qui rendent cela possible.
Oooooh vous me direz que tout n’est pas parfait, ce en quoi vous auriez raison, on peut faire mieux mais, est-ce que la perfection ne serait pas un peu « chiante »?
En conclusion, j’aimerais brandir un étendard, une ligne de conduite, une maxime:
Faites l’humour pas la guerre!
Ayiki, with love